Installation laborieuse

J'arrive enfin, avec mon lourd fardeau, devant se qui deviendra ma maison et mon lieux de travail
Je lève les yeux et regarde la pencarte.
"Le pied d'Elfe... Pfff... Les cordonniers n'ont aucunes imagination..."
Je sort difficillement une clé de ma robe de bure et la glisse dans la serrure. Je tourne la poignée et ouvre. A cause des rideaux je ne vois rien, je pose mon gros paquet sur le côté et je tire les rideaux.

Je me trouve dans la pièce principal, le magasin, je vois des étagères à chaussures le long des murs, un contoire et un indescriptible foutoir... Le tout parsemé d'un tapis de poussière sur lequel, même des orcs bourrés dansant la Borga ne pourraient faire du bruit...
Je retire les draps posé sur les meuble et manque de m'étouffer en gobant une grande bouffée d'acariens.
Une fois le comptoir vide et (presuqe) propre, je me saisi à nouveau de la donzelle et l'installe sur le-dit plan de travail (après un quart d'heure de lutte acharnée pour la faire monter...)
Puis je commence à faire le ménage, juste l'histoire de déblayer un peu l'accès.

*La femme c'est reveillée*
*Bien*
*Elle vient vers vous, maître*
*Ah?*
*Elle tient un objet pointu*
"Pfff..."
Je rangeais tranquillement une des armoir (se qui revenit enlever tout se qu'elle contenait et à tout mettre parterre) lorsque je sentis quelqu'un me toucher l'épaule.
*bon... espérons qu'elle ne soit pas trop de mauvais poil*
Je me retourne lentement et lève les yeux sur la personne qui est en fasse de moi.
"Bonjour, bien dormis? Je ne sais pas si vous le saviez, mais il existe des auberge, c'est plus confortable et moins honteux..."
Je me retourne à nouveau vers l'armoir et continu ma besogne.
"Ne m'en voulez pas trop si je ne vous regarde pas, mais cette maison est dans un tel état que je suis obligé de continuer le ménage. Je vous aurais bien proposé un verre, mais je n'en ai pas, aussi je ne saurais que trop vous conseiller de vous asseoir et de m'expliquer se qui vous est arrivé. On ne dort pas au milieux de la rue sans raison."
Je fais une petite pose et je tourne mon regard vers elle, un grand sourire aux lèvres.
"Ah! Mais quel rustre, je ne me suis pas présenté, je m'appelle Arkhan Tréhon, alchimiste de mon état. Et vous, qui ètes vous?"

je regarde avec étonnement ce petit personnage qui n'a pas l'air d'avoir peur de moi puis je me retourne et commence à regarder la salle de plus près...

"Je m'appelle Mélissende et je euh venais de quitter mon auberge..."

Je tripote quelques bricoles qui traînent un peu partout et continue mon exploration...

"Je pense avoir fait une sorte de euh malaise, sûrement à cause de hmm du soleil..."

je tripote un bout de bois ressemblant à une statue tout en bavassant avec moi même...

'hmmm sûrement ce qu'on appelle "l'art" nain...mais qu'est-ce que c'est crade ici...hmm il faudrait peut être que je le remercie...pas envie, et puis qui me dit qu'il l'a fait par simple bonté?oui, après tout les nains sont tous des êtres avares, cupides qui ne font les choses que par intérêt et qui...'

Je me rends compte qu'un de mes implants situé sur l'avant bras est sorti et a transpercé la statuette...

'noooon...rah pourquoi çà arrive qu'à moi..'

je secoue mon bras mais rien à faire, il est profondément enfoncé...

'saleté de bois...'

Je m'agite comme une dératé et finis par me placer derrière une sorte de comptoir pour éviter que le nain s'en rende compte...Je continue à essayer de l'arracher...

Je me retourne de nouveau.
"Vous avez fait la connaissance avec l'aubergiste alors. Un brave type ce Cyprien, il faudrait que je pense à l'inviter un de ces jours"
*Quoique... S'il mange trop je vais perdre de l'argent...*
Je reste un moment songeur.
"Vous logez à l'auberge? Cela fait longtemps que vous êtes dans cette ville? Figurez-vous que je vient d'arriver également... La vie est bien faites." Dis-je avec un grand sourire.

Je planque immédiatement mon ensemble bras-implant-statue de bois et tente de faire une grimace souriante au nain

"En effet, c'est un brave homme..."

'retourne toi, retourne toi, viteuuuu..et zut c'est reparti..Ah voilà qu'il nous déballe les bonnes vieilles formules...'

"Pas toujours non, je dirai même que la vie est particulièrement mal faite..."

'eh eh qu'est-ce que t'en dis poby de ce cassage là??'

Je réalise que Poby a disparu et commence à m'agiter dans tous les sens pour le retrouver. Mes implants rentrent à leur place ce qui a pour effet de me libérer de la statuette puis ils ressortent et rerentrent, tout cela dans un va et vient incessant. Je fais les cent pas, me tourne et me retourne, oubliant complètement le nain...

'Mais où est-il?? Poby....Bon calme toi, respire et réfléchis, quand l'as-tu vu pour la dernière fois?? à l'auberge?non il n'était plus là,mais quelle femme es-tu pour l'oublier...'

Je commence à trembler et ma respiration se saccade. Je sors en courant de la boutique et me lance à l'aveuglette dans les rues de la cité. Encore et encore je coure sans m'arrêter, pensant seulement à le retrouver...Espérant qu'il apparaisse là, devant moi, m'inondant encore sous un flot de paroles inutiles...

'même pas fichue de m'en occuper...'

Je vois Melissende commencer à trembler, un de ces implants, apparement sortit, se rétracte et une statuette particulièrement laide en tombe.
*Oulà... le propriétair avait vraiment de drôles de goûts...*
Elle commence à perdre son souffle et à avoir des mouvement non-coordonées. J'esquisse un pas dans sa direction, mais finallement me ravise (ce serait idiot de se faire embrocher par inadvertance...)
*Hum... Interessant... Un genre d'épilepsie...*
Puis, comme prise de folie, elle sort de mon humble (pour le moment) échoppe en courant comme un cinglée. Pas un merci, rien... Même pas une petite pièce.
*Ca m'apprendra à soigner les mourrant... C'est vraiment pas rentable*
Sans préter plus d'attention à la scène qui vient de se passer chez moi, je continu mon rangement.
"Mais quel foutoir!"